Act Up, enragéEs toujours debout !

Le film 120 battements par minute le rappelle : l’association Act Up-Paris est née dans l’urgence. L’urgence pour des milliers de séropositifs qui vont vivre les années les plus noires de l’épidémie faute de traitements. Par son militantisme transgressif, spectaculaire, Act Up veut marquer les esprits et révéler les dysfonctionnements de la société : l’exclusion, la discrimination, la mort. Si l’arrivée des trithérapies a grandement amélioré la vie des personnes séropositives sur le plan médical et éroder l’influence de l’association, ses activistes continuent de se battre et de rappeler que les traitements n’ont pas tout réglé : l’exclusion sociale, la discrimination, la santé précaire au long court, la sérophobie.
Portraits de ces militants.

  • Rémy Hamai, président d'Act Up-Paris, élu en septembre 2017. Porte-parole de la mémoire collective d'Act Up, il représente aussi une nouvelle génération d'activistes dont certains ont grossi les rangs de l'association depuis la sortie du film "120 battements par minute". Il regrette cependant qu'on ne parle du VIH/sida qu'au passé alors que les traitements n'ont pas effacé certains problèmes médicaux et sociaux.
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