Pas de JO dans mon jardin !
En Seine-Saint-Denis, au pied du Fort d’Aubervilliers, les jardins ouvriers des vertus abritent depuis 1935 des potagers et des cabanes faites de bric et de broc. Un havre de paix bucolique en plein milieu des bâtiments de la cité des Courtillières, riche en biodiversité et en animaux protégés. Sur les 26 000 m2 des Jardins des vertus, 10000 m2 sont menacés de destruction par le projet de piscine d’entraînement et d’un solarium pour les Jeux Olympiques de 2024, ainsi qu’une gare du futur Grand Paris Express. Une hérésie pour la centaine de jardiniers inquiets de voir détruit le plus grand espace vert de leur ville sans avoir été concertés et au profit d’un projet immobilier qu’ils souhaitent plus adapté à cet écrin de verdure.
Certains jardiniers ont demandé une nouvelle parcelle dans les jardins de Pantin qui jouxtent les Vertus. Mais là aussi, un plan d’écoquartier est prévu avec une promenade plantée, qui risque de voir changer totalement la physionomie et l’esprit bohème de ces jardins ouvriers.
Depuis qu’une marche de solidarité a été organisée des collectifs se sont organisés pour préserver les jardins amputés et sont bien décidés à s’organiser et à occuper ces Jardins à Défendre (JAD). En attendant les pelleteuses, une ZAD urbaine s’est mise en place…

  • Des moutons du parc de La Courneuve, paissent aux jardins des Vertus à Aubervilliers. Coincés près de la D27 reliant Aubervilliers à Bobigny, dans le nord-est de Paris, les jardins ouvriers des Vertus avaient une superficie de 62 000 m² à leur création en 1932. Ils ont été amputés au fil des ans d’environ deux-tiers,notamment par la construction d’un grand parking près du métro.
error: Content is protected !!